prémonition

02.04.22 - 04.06.22 - Artothèque de Caen

Jagna Ciuchta & invités

J’y présentais trois pièces La noyée dans l’aube (2021/2022), esprit 01 (2018) et la noyée ( 2017, collection Alain Coulange)

l’aube


07.01.22 - 23.01.22 - Galerie Mansart

L'aube fait 3,42 mètres sur 5,40 mètres et se compose de 380 dessins de 18 x 27 cm.
Chaque morceau a son indépendance et fait œuvre.

Je dessine par bouts, avec parfois plusieurs mois d'écart entre le premier et le dernier, créant ainsi des variations non maitrisées.

La masse fait image (ici un agglomérat de gens). Il y a une tension entre le sujet choisi, des figures qui font figuration(s) et la forme qui fait fond parce qu'elle cherche à traverser la figure pour être au plus près de l'image, des couleurs, de la peau, du papier.
Avec L'aube, je cherche en partie à m’approcher du mystère de l'abstraction dans la sur-figuration. 

Acquisition par le Frac Auvergne en 2022.

re-found


10.09.21 - 15.10.21 - Rinomina

Aller dans un vide grenier, un Emmaüs, une déchèterie, dans la rue, pour y dénicher un trésor, c'est à dire un tableau, un dessin, une œuvre qui se terre et s'abîme et attend d'être révélée, touchée, em-portée.
Les tableaux que j'exhume sont sortis de l'anonymat, de l'oubli ou/et de la destruction pour aller vers une glorification, la mienne tout d'abord puis celle de l'exposition.
Mes yeux, puis tes yeux.
Il faut une certaine affection, un certain regard pour une certaine réhabilitation. Je retravaille la toile en peignant, en dessinant directement dessus. C'est une profanation. C'est une réparation.

dans l’espace personne ne vous entend hurler

31.01.20 - 23.02.20 - Galerie Mansart

Commissariat : Gabriela Anco


”(…) du romantisme comme d'un absolu, de l'amour comme une histoire, la seule et unique, celle qu'on rêve unique mais qui se multiplie malgré soi dans la totalité du spectre des émotions qu’elle produit : de l’engagement inconditionnel au désespoir. L’amour magique et sorcier, celui sans limite mais qui prend fuite et fin et qui donne faim, encore plus, toujours plus, celui absolu et le monstrueux ressortent à travers des collages spatiaux, assemblés organiquement comme des dessins puzzle, combinant des éléments divers tels la photographie, le photogramme, la peinture, le dessin.” Gabriela Anco

le dessein

17.11.18 – 24.11.18 - Cinémorphe

commissariat Julie Borgeaud
exposition collective avec Dalila Alaoui, Cecile Bicler, Markus Castor, Simon Delaporte, Florie Laroche, Caroline Lesieur, Isabelle Paga et Macdara Smith

overlook

24.05.17 – 02.06.17 - Rinomina

Passage à l’an 2000. Je mets en place une œuvre en secret, qui va durer des années : ma collection de cassettes VHS de films d’horreur, à l’époque bénie du passage au DVD. Sensation d’absurdité, de monde clos, d’effacement, de vanité. J’arrête tout. Puis je fais du cinéma pour de vrai, avec des moyens, une boîte de production, des scénarios, des dossiers à n’en plus finir, plein d’ordis. Deux, trois courts-métrages sont produits, réalisés, diffusés. Un projet de long-métrage est lancé. Il mettra plusieurs années à ne pas se finir. J’appuie sur pause. Arrêt sur image. Je n’en peux plus des écrans. J’ai mal aux yeux. J’ai besoin de voir autrement. Une page blanche, quelques pastels, des images plein la tête. Je vais dessiner. Depuis ma chambre, je vois partout, du moins dans ma tête, c’est l’overlook.